
Catherine Garrigues, directrice de la stratégie actions Europe et Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires chez Allianz GI. (© DR)
L'équipe de la société de gestion anticipe le prochain pic des taux aux Etats-Unis, mais ils sont jugés trop bas en Europe. Des thématiques de long terme sont privilégiées en actions.
Frank Dixmier, directeur des gestions obligataires d'Allianz Global Investors, prévoit en 2023 une désynchronisation des politiques monétaires et des cycles économiques entre les États-Unis et la zone euro.
La Réserve Fédérale devrait atteindre plus rapidement le pic sur son taux directeur, attendu à 5,25% contre 4,5% depuis le 14 décembre dernier. Mais il devrait se maintenir au plus haut tout au long de l'année.
En revanche, la Banque centrale européenne a encore du chemin, avec un taux directeur qui devrait culminer entre 3% et 4%, contre 2% depuis le 15 décembre.
Le gérant obligataire insiste sur la dépendance de la zone euro à l'évolution incertaine des prix de l'énergie et sur la hausse des salaires à venir.
Il privilégie les emprunts d'État aux États-Unis, où les rendements atteints redeviennent attrayants.
Des rendements attrayants aux États-UnisLe directeur des investissements Crédit chez AllianzGI, Vincent Marioni, préfère la dette de bonne qualité notée «Investment Grade», dont le rendement rémunère bien le risque, en privilégiant des entreprises qui génèrent du cash flow et les banques bien capitalisées.
Le gérant est plus prudent sur la dette privée la plus risquée dite «high yield», la hausse du coût de financement pouvant devenir problématique pour les sociétés les plus endettées.
Ainsi l'écart de rendement entre la dette
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